Rechercher un bien immobilier
Le marché de l’immobilier peut être impacté par de nombreux facteurs dont l’énergie et l’environnement, deux sujets au centre de l’actualité. En effet, la hausse conséquente des prix de l’énergie fait partie des préoccupations de nombreux français. Cependant, malgré une hausse plafonnée, celle-ci risque de se poursuivre et pousse de plus en plus les acquéreurs à se tourner vers des logements dits « verts ». Explications.
Acheter un logement bien isolé est-il avantageux ? C’est ce que semble penser de plus en plus d’acquéreurs se tournant vers des logements verts. Le plafonnement des tarifs de l’énergie n’étant pas permanent, acheter un bien plus performant énergétiquement semble répondre à la fois à un souci de budget pour les factures mais aussi de responsabilité environnementale. Investir dans ce type de bien permet aux nouveaux propriétaires d’avoir un logement mieux isolé et moins énergivore puisqu’un bien en vefa dont le permis de construire a été remis à partir du 1er janvier 2022 doit respecter les nouveaux critères RE 2020 (Réglementation Environnementales 2020).
Même si les logements verts semblent séduire par leurs nombreux avantages, ils représentant encore une denrée rare et accessible à un très petit nombre, leur prix étant en moyenne 10% plus cher que ceux de l’immobilier neuf classique. Cela s’explique facilement par la loi de l’offre et de la demande : plus un bien est rare, plus son prix augmente. Le deuxième trimestre 2022 a été marqué par une baisse des ventes de biens neufs d’environ 10,5%, due notamment à un manque d’offre de logement vert dans les centres-villes. D’autre part, les matériaux de constructions ont vu leur prix s’envoler, ce qui induit forcément une répercussion sur le prix final du bien.
En cette année 2022, l’accès au crédit immobilier est difficile pour de nombreux emprunteurs. Le logement neuf bénéficie cependant de quelques avantages tels que le PTZ, des frais de notaires plus faibles ou encore un taux de TVA plus attractif. Représentant un investissement sur le long terme et répondant à des réglementations environnementales qui vont probablement se durcir dans les prochaines années, les emprunteurs souhaitant investir dans un bien vert semble avoir plus de chance d’obtenir leur crédit que ceux investissant dans la pierre ancienne.
Investir dans l’ancien n’est pas pour autant une mauvaise idée. En effet, les actuels ou futurs propriétaires de biens anciens considérés comme des passoires thermiques peuvent, s’ils disposent du budget nécessaire grâce à un crédit travaux par exemple, engager des travaux de rénovation afin de faire correspondre leur bien aux nouvelles normes. Cet investissement à long terme ne peut être qu’avantageux, que cela soit dans le but d’une future revente ou simplement pour soulager ses futures factures d’énergies.