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En ce mois d’octobre, les taux d’intérêts appliqués aux primo-accédants continuent leur baisse. Il s’agit tout simplement de records qui profitent évidemment à ces profils jugés plus à risque par les banques. Ce premier mois d’automne est donc le moment idéal pour les primo-accédants afin d’acquérir leur résidence principale voire même réaliser un investissement locatif.
Alors qu’il atteignait 0,90% en septembre, le taux moyen sur 15 ans baisse de 0,04 point en octobre et ne s’élève qu’à 0,86%. Le taux excellent lui enregistre une diminution de 0,03 point puisqu’il atteint 0,75% en octobre.
Pour des primo-accédants, il est souvent difficile d’emprunter sur une durée de prêt aussi courte car leur apport et leurs revenus ne permettent pas toujours de respecter la limite de 35% de taux d’endettement. Les prix de l’immobilier étant relativement haut actuellement, il est encore plus difficile pour eux d’emprunteur sur 15 ans. Mais pour ceux dont la situation financière est confortable, c’est l’assurance de limiter considérablement le coût du crédit immobilier.
Sur 20 ans, la durée de prêt la plus courante, on observe une baisse de 0,03 point pour le taux moyen (1 ,02% en octobre) et aussi pour le taux excellent qui se trouve aisément sous la barre des 1% (0,91%).
C’est une nouvelle fois sur 25 ans que la baisse est la plus conséquente. Ainsi entre septembre et octobre, le taux moyen est passé de 1,20% à 1,15%. Le taux excellent enregistre une baisse de 0,03 point et atteint 1,07% en octobre. Les prix de l’immobilier élevés incitent les acquéreurs à emprunter sur une durée de prêt plus longue pour diminuer le montant de leur mensualité. Les banques tentent donc d’attirer ces profils en diminuant les taux de crédit sur 25 ans, la durée de prêt plafond.
Malgré les restrictions du HCSF, les banques continuent leur politique de baisse des taux. Ce n’est qu’en 2022 que ces restrictions deviendront juridiquement contraignantes pour les banques. Ces dernières devraient donc être encore plus vigilantes qu’actuellement quant aux conditions d’octroi de prêt immobilier.
Second risque qui pèse sur le marché du crédit immobilier : une potentielle de pénurie de biens immobiliers. La demande étant tellement forte depuis plusieurs mois, un épuisement de biens immobiliers pourrait se faire sentir. Principale conséquence d’une raréfaction de l’offre, des prix qui augmentent fortement et rendent difficile l’acquisition d’un logement pour les primo-accédants.
Enfin, le dernier risque recensé concerne l’inflation. La reprise économique liée une activité retrouvée et à une consommation des ménages conséquente entrainent une augmentation des prix, notamment des matières premières et de l’énergie. Ce phénomène d’inflation risque dans les mois qui viennent de provoquer une remontée des taux de crédit immobilier.
S’il n’y pour l’heure aucune urgence, pour les porteurs d’un projet immobilier, il est important de ne pas trop tarder pour bénéficier des meilleures conditions d’emprunt.