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La Banque centrale européenne (BCE) a confirmé le maintien de ses taux directeurs pour la deuxième fois consécutive. Une décision liée au ralentissement de l’inflation dans la zone euro, à 2,4 % en novembre, contre 4,3 % en septembre et 10,6 % il y a un an.
En France, l’inflation a diminué sur un an, 3,6 % en novembre, contre 4,2 % en octobre et 4,6 % en septembre (source Insee).
Dans ces conditions plus favorables, la baisse des taux de crédit immobilier constatée depuis le mois de novembre devrait s’amplifier dans les semaines à venir.
Les banques amorcent leur retour sur le marché du crédit car le taux de rémunération des dépôts est le taux auquel les banques sont rémunérées lorsqu’elles placent leurs liquidités à la BCE. Plus le taux est haut, plus elles privilégient les dépôts plutôt qu’à prêter leur argent.
Depuis la première annonce du maintien de ce taux de dépôt de la BCE à 4 % en octobre (après l’avoir augmenté de + 0,25 point en septembre), certaines banques sont revenues sur le marché du crédit immobilier, avec des taux de crédit stables voire en sensible baisse en novembre 2023 (en moyenne, 4,12 % sur 20 ans, selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA).
Si l’inflation poursuit sur une tendance baissière, la BCE devrait diminuer la pression sur les taux dans les mois à venir. En effet l’« OAT 10 ans » (taux auquel l’Etat emprunte sur 10 ans) est passé de 3,50 % à 2,80 % en deux mois, et les banques ses basent en partie sur ce dernier pour déterminer les taux de crédit destinés aux particuliers. Cela devrait donc redonner du pouvoir d’achat aux emprunteurs et donc contribuer à relancer le marché immobilier.
Il s’agit là de prémices encourageantes pour une sortie de crise même si la prudence est de mise quant au maintien de l’inflation en raison de conséquences éventuelles du conflit au Proche-Orient sur les prix de l’énergie.