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Si l’on en croit le discours de politique générale prononcé par le Premier ministre devant l’Assemblée nationale le 1er octobre dernier, se dessine enfin une politique de logement en France.
Après des mois de déshérence politique sur le sujet et un secteur en proie à de fortes turbulences, le logement n’a pas été oublié dans ce discours de politique générale avec 4 mesures phares.
Conscient de la crise du secteur de la construction, le premier ministre souhaite « des mesures rapides » visant à relancer « l’investissement locatif et l’accession à la propriété ». Pour ce faire il se dit favorable à l’extension du prêt à taux zéro (PTZ) sur tout le territoire pour les primo accédants. Corrélé à la baisse des taux d’intérêts d’emprunts amorcée depuis plusieurs mois, cela devrait permettre le retour des primo-accédants sur le marché immobilier et ainsi redynamiser le secteur de la construction et de la rénovation.
Une simplification du diagnostic énergétique est également annoncée et le spectre de l’interdiction de mettre à la location un bien énergivore à compter du 1er janvier 2025 semble s’éloigner. « Nous allons mieux cibler l’accompagnement des particuliers et des entreprises notamment pour la rénovation thermique des bâtiments. En attendant, le diagnostic de performance énergétique sera simplifié et son calendrier sera adapté », a annoncé Michel Barnier devant l’Assemblée nationale.
Une évolution du « zéro artificialisation nette » de la loi climat et résilience devrait voir le jour afin de répondre aux besoins de l’industrie et du logement et ainsi permettre une nouvelle croissance des projets de construction.
Enfin, le dernier point abordé concerne les logements sociaux, il souhaite « donner plus de pouvoir aux maires dans l’attribution et la priorisation des logements sociaux sur leur territoire ».
Après les effets d’annonce, il faudra scruter la mise en œuvre de cette nouvelle politique du logement et souhaiter qu’elle soit rapide.
