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Marché immobilier 2024 : après la pluie…le beau temps ?

Mise en ligne le 22/07/2024 à 08:46

Marché immobilier 2024 : après la pluie…le beau temps ?

Le marché immobilier semble reprendre des couleurs avec une tendance à la stabilisation après une période difficile. Le nombre de transactions repart sensiblement à la hausse, en raison de la baisse des taux crédits immobiliers et des prix moins élevés. Il est encore prématuré de conclure à une vraie reprise mais l’analyse du 1er semestre 2024 tend à confirmer que le pire est passé…même si en l’absence de politique du logement prédire l’avenir du marché immobilier relève de l’impossible ! 

Au niveau national, les recherches de biens à l’achat ont augmenté de 3 % sur le 1er semestre 2024. Cette tendance haussière est disparate selon les zones géographiques, en effet Paris est toujours très plébiscité alors que l’ile de France régresse…ces disparités sont liées à la typologie des biens proposés, on voit l’engouement pour les appartements de petites surfaces et une chute massive de l’habitat individuel.

Dans le même temps l’offre de biens a bondi de 22% en un an, mais cela ne veut pas dire qu’il y a plus de biens en vente mais que les délais de vente s’allongent et par conséquent l’offre est plus conséquente. 

S’agissant du prix moyen d’un bien, l’immense majorité » des acquisitions immobilières (72 %) sont en-dessous de 300 000 €, preuve en est de la réduction du pouvoir d’achat immobilier en raison des taux plus élevés qu’en 2022. Concernant les profils d’acheteurs, les primo-accédants représentent 29% des acquisitions, les secundo-accédants 54%, et les investisseurs 17%. L’état d’un marché immobilier est lié à la présence ou non de nouveaux entrants (primo accédants et nouveaux investisseurs) et on voit bien que les secundo accédants sont majoritaires donc c’est un changement de résidence et non un nouvel achat.

L’ajustement nécessaire des prix immobilier est amorcé avec une baisse moyenne des prix de 4,1% sur un an. Cette baisse est en partie liée à la prise de conscience des vendeurs d’ajuster leurs prétentions à la réalité économique mais aussi à l’impact des nouvelles réglementations énergétiques tirant les prix vers le bas pour les biens les moins performants.

La tendance est donc à la stabilisation qui est généralement de bon augure mais l’inconnue de cette difficile équation est de savoir si durant les prochains mois, la politique du logement sera un sujet pour le prochain gouvernement ou s’il va demeurer orphelin comme c’est le cas depuis des mois…