Rechercher un bien immobilier
Voilà une bonne nouvelle pour les vendeurs ! Les acheteurs en revanche sont un peu moins ravis... En effet, en France, au 3ème trimestre 2021, les prix des logements anciens ont poursuivi leur croissance. On estime que sur un an, à date d’aujourd’hui, les prix ont augmenté de 7,4% pour les logements anciens.
Les prix des logements anciens semblent avoir connu une progression plus forte sur les régions provinciales qu’en Île-de-France. En effet, on observe globalement une hausse de 8,8% dans les autres régions françaises, avec une très forte hausse du prix des maisons : 9,4%. Les appartements anciens ont également suivi cette tendance, bien qu’ayant connu une hausse légèrement plus faible, elle n’en reste pas moins importante avec 7,5% de plus.
Par ailleurs, en Île-de-France, par rapport au troisième trimestre 2020, la hausse globale du prix des logements anciens est plus faible par rapport aux autres régions françaises avec une croissance de 4%. Cette dynamique peut notamment s’expliquer par la crise sanitaire qui a incité les acheteurs à se confiner et télétravailler en province plutôt qu’en Île-deFrance.
Concernant, les maisons en Île-de-France, elles sont aussi plus marquées par l’augmentation avec une hausse de 7% sur un an contre 2,5% pour les appartements anciens. Cette statistique est une première pour la région qui enregistre habituellement des hausses de prix beaucoup plus importantes pour les appartements que pour les maisons.
Ainsi, à ce jour, pour acheter un bien ancien en Île-de-France, il faut en moyenne envisager d’investir 6,840 € par mètre carré, soit une progression de 2,5% par rapport à la même période l’année dernière. A Paris, le prix au mètre carré reste quant à lui stable, il n’augmente pas. Il faut alors débourser 10,790 € par mètre carré pour acheter un bien ancien. Les prix vont de 9.250 € dans le 20è arrondissement contre 14.540 € dans le 6è. Cette stagnation des prix à Paris, pourrait se prolonger jusqu’en janvier 2022 car l’engouement pour la Grande Couronne se fait toujours sentir notamment à cause du télétravail prolongé et vivement incité par les entreprises.
En septembre 2021, l’Insee a estimé que pendant les 12 derniers mois, 1,2 millions de logements anciens ont été vendus, et ce chiffre est en constante progression. En effet, depuis la crise sanitaire, les franciliens ont développé un goût plus fort et plus certain pour les zones le plus éloignées de l’Île-de-France. Goût qui s’explique aussi par le prix moins élevé des maisons dans les régions avoisinantes de l’Île-de-France.
Malgré tout, on a vu un léger tassement des volumes des avant-contrats à l’automne, avec un potentiel retour à « la normale » dans les prochains mois. Les volumes de vente resteront toujours élevés, cependant moins qu’avant. Il ne faut en revanche pas oublier que certains défis majeurs pourraient freiner aussi cette dynamique. En effet, il y a toujours un manque chronique de renouvellement de l’offre mais aussi un déficit de construction. De plus, les logements doivent être en adéquation avec les exigences réglementaires environnementales du gouvernement, ce qui nécessite souvent certains travaux.