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L’apport personnel est un des freins majeurs à l’accès au crédit immobilier. Cette année, on observe une progression de 13% par rapport à 2020 de ce montant, il faut aujourd’hui compter près de 30 000 € d’apport moyen pour obtenir un crédit immobilier.
Le niveau de l’apport personnel demandé par les banques a connu une progression spectaculaire ces dernières années, jusqu’à atteindre le niveau moyen de 30 000 € cette année. Ainsi, par exemple, par rapport à 2020 où le montant moyen était de 25 000 €, la progression est de 13% sur ces 2 années.
Par ailleurs, la crise sanitaire a joué un rôle dans cette augmentation. En effet, en octobre dernier, il était annoncé que par rapport à l’avant crise, le niveau de l’apport personnel réclamé par les banques sur la même période était de 26% moins élevé.
Les régions les plus impactées par cette augmentation fulgurante du niveau moyen de l’apport personnel dans le cadre d’un crédit immobilier sont les plus dynamiques de France mais aussi les plus chères. Par exemple, en Bretagne, région largement mise en avant par la crise sanitaire, il faut environ 10 000 € d’apport de plus que l’année précédente. On observe ainsi une hausse de plus de 40% sur la période.
En Île-de-France, la hausse est presque identique bien que les montants soient bien plus spectaculaires qu’en Bretagne. Ainsi, il faut près de 25 000 € de plus qu’en 2020, ce qui fait un apport de près de 86 000 € en moyenne pour prétendre à un crédit immobilier en Île-de-France.
Bien que la tendance soit à la hausse du niveau moyen d’apport personnel, quelques régions affichent cependant des baisses de ce niveau. Quelles sont donc ces villes pour le moins résistantes à la tendance ?
Il s’agit des régions où plus l’on s’éloigne des grandes villes et plus les prix chutent. Par ailleurs, avec la revanche des villes petites, moyennes et des zones rurales sur les grandes villes grâce à la crise sanitaire, cela fait baisser les prix moyens d’achat dans l’ensemble de la région concernée et ainsi l’apport personnel nécessaire.
On peut observer ce phénomène dans la région Nouvelle Aquitaine. En effet, depuis la crise sanitaire, Bordeaux est une ville moins demandée par les emprunteurs qu’elle ne l’était auparavant. De ce fait, l’emprunt moyen a baissé drastiquement en 1 an, soit plus de 20 000 € et l’apport personnel, lui, recule de plus de 2.000 €
Le même phénomène s’observe en Auvergne Rhône-Alpes autour de la métropole lyonnaise. L’apport personnel moyen a baissé de 5 000 €.
C’est en revanche, la région PACA qui accuse la plus forte baisse. Désormais, il faut 12 000 € de moins d’apport que l’an dernier. Et pour cause, dans cette région l’emprunt moyen a fortement baissé en un an ; en moyenne, celui-ci a diminué de 130 000 €.
