Rechercher un bien immobilier
La hausse des taux d’intérêts en France se poursuit, rendant difficile l’accès au crédit immobilier. Cumulé à des critères d’octroi rendus strictes par les mesures du HCSF, il est très difficile pour les ménages d’accéder à l’emprunt immobilier.
Mais ce n’est pas tout, Le Figaro souligne que l’apport demandé par les banques lors d’un prêt immobilier ne cesse de croitre. En effet, désormais la part de l’apport correspond à plus d’un tiers d’un appartement ou d’une maison (35%). Le montant de l’apport personnel moyen d’élève ces dernières semaines à près de 90 000 €.
Si l’on compare à l’année 2021 où l’apport n’était pas toujours demandé par les banques, cela représente une augmentation de 259% !
Quelles conséquences pour les Français ? Les ménages qui ne possèdent pas suffisamment d’épargne ou de revenus conséquents sont purement et simplement exclus du crédit immobilier. Les primo-accédants sont notamment en première ligne.
De nombreux porteurs de projet immobilier ont choisi de l’abandonner, estimant que le parcours pour obtenir leur crédit est tout simplement impossible à réaliser. Leur projet est donc reporté à une date ultérieure, en espérant que les conditions s’améliorent d’ici là.
D’autres ménages, avec une situation financière plus confortable, maintiennent leur projet immobilier mais doivent faire des concessions. Alors qu’ils envisageaient des belles surfaces, comme c’est le cas depuis la crise du covid, ils sont aujourd’hui contraints de diminuer la taille de leur logement, de 5 m² en moyenne.
Tout simplement car la hausse des taux très importante (1% en janvier 2022 à 4% en juin 2023) s’ajoute à des prix immobiliers qui ne baissent que très peu. Acquérir un logement en 2023 coûte extrêmement cher et l’apport personnel est un gage de sécurité qui permet de diminuer le montant emprunté.