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Plus fréquentes et surtout plus importantes, les catastrophes naturelles font peser un risque croissant sur les habitations. Les épisodes de sècheresse répétés fragilisent les logements avec l’apparition de fissures notamment. A titre d’exemple, la sécheresse a coûté entre 1,9 et 2,8 milliards d'euros cette année. D’ici 2050, l’ensemble des catastrophes naturelles pourraient coûter aux assureurs environ 43 milliards d’euros. L’ensemble des rapports prévisionnels sur l’environnement, notamment le GIEC, affirment que les catastrophes naturelles seront de plus en plus fréquentes. Autre chiffre important, en France, 54% des maisons individuelles se situent dans des zones d'exposition moyennes ou fortes au retrait-gonflement des sols argileux (RGA). Pire encore, 3,3 millions de maisons, ce qui représente 16% du parc immobilier Français, se trouvent dans des zones à risque fort.
Or qui dit risques plus fréquents dit aussi augmentation des coûts de son assurance habitation. Dans les prochaines années, les cotisations d’assurance multirisque habitation vont très certainement augmenter. Dès 2023, les premières prévisions tablent sur une augmentation de 3%.
Oui mais voilà, pour se faire indemniser en cas de sinistre subi, les critères à respecter sont de plus en plus contraignants. Conséquence, de nombreux litiges entre les assurés et les assureurs sont recensés. A travers cet article, nous vous livrons les étapes à suivre pour être indemnisé.
Face à cette augmentation des sinistres, les ménages français sont donc plus exposés. On constate aujourd’hui une multiplication des litiges entre assuré et assureur. Les sinistrés cherchent de l’aide face à ces démarches souvent complexes. Nombreux sont ceux à se réunir avec d’autres assurés pour constituer des collectifs d’habitant et se faire indemniser plus facilement.
De l’autre côté, les assureurs se montrent quelques peu réticents à accorder les indemnisations. On observe ainsi des assureurs qui pratiquent de nombreuses contre expertises avant de permettre aux assurés de réaliser les travaux nécessaires. Toutefois, le coût de ces travaux atteint des niveaux très élevés.
D’après certains médiateurs en assurance habitation, seule la moitié des dossiers liés à une catastrophe climatique est indemnisée. Comment expliquer ce chiffre ? Principalement par la difficulté du parcours pour accéder à une indemnisation. Ces démarches sont longues, les étapes et les justificatifs nombreux.
Petite lueur d’espoir pour les assurés, déclarer un sinistre lié à une sécheresse sera plus simple à partir du 1er janvier 2023. Le délai passe en effet de 10 à 30 jours. Ce délai débute au moment de la parution au Journal Officiel de l’arrêté qui reconnait l’état de catastrophe naturelle.
Dans le cas où l’arrêté n’est pas publié, vous devez en tant que sinistré, indiquer l’ensemble des dégâts causés sur votre logement directement à la mairie de votre commune. Il est aussi indispensable de déclarer le sinistre à son assureur.
Evidemment, pour être indemnisé, votre contrat d’assurance habitation doit contenir la garantie Catastrophe naturelle. Dernière condition essentielle, les dommages subis doivent être causés de manière claire par des mouvements de terrains liés à la sécheresse et à la réhydratation des sols. Si tel est le cas, l’indemnisation doit nécessairement arriver 1 mois après la date de remise effective de l’état estimatif des dégâts subis.